vendredi 1 octobre 2021

Saïki, version short #2

Comme il me restait un petit bout de tissu suite à la cousette de mon pantalon, j'ai décidé de poursuivre la découverte de Saïki.

Pour cette deuxième version, j'ai repris la base 1 mais avec des options différentes. Voilà en détails ce que cela donne :

- ceinture élastiquée avec ajout de passants

- poches italiennes avec passepoil fluo : le fluo reste pour beaucoup associé à la mode des années 80 et autant je ne me verrais pas porter un tee-shirt de cette couleur, je trouve que dosé avec parcimonie, il apporte une petite touche vitaminée à cette double-gaze bien sage. 

- poche arrière passepoilée

 - ceinture à nouer

 

Je suis satisfaite de rendu global de ce short même si j'y apporterais quelques modifications pour une prochaine fois :

 

     - La ceinture élastiquée est réalisée par un élastique de 5 cm coulissé dans une large ceinture froncée. L'effet smocké et la stabilisation de l'élastique  se fait au moyen de 4 coutures parallèles. N'ayant pas trouvé d'élastique de cette largeur j'ai combiné un élastique de 3 cm et un élastique de 2 cm en les fixant ensemble par un point zig-zag comme le conseille la créatrice. Même si cette technique fonctionne j'ai trouvé délicat de glisser cet élastique dans la coulisse qui a eu tendance à vriller. Ensuite, les surpiqûres s'effectuent en tirant constamment sur l'intégralité de la ceinture et demande donc à la fois force et précision, ce que j'ai eu un peu de mal à réaliser. Mes finitions ne sont donc pas aussi jolies que je le souhaitais. Pour l'avoir déjà expérimenté sur mes pantalons Julio, je préfère de loin réaliser 4 coulisses directement sur la ceinture puis glisser ensuite dans chacune d'elle un élastique de 0,5 cm. Mais cela n'est qu'une histoire de technique et donc chacun a ses préférences !

 

    - C'était la première fois que je réalisais une poche passepoilée et les explications très détaillées m'ont permises de franchir toutes les étapes les unes après les autres pour un résultat très propre. Par contre je pense que ce modèle de poche n'est pas un bon choix pour ce patron de pantalon à ceinture élastiquée. En effet, le tombé des fronces est entravé par la poche et ce n'est pas joli-joli même si c'est un peu mieux porté lorsque l'élastique est plus tendu ! Je  pense aussi que l'entoilage utilisé est trop rigide par rapport à la souplesse de la double gaze.

Cette deuxième version m'a permis de continuer l'exploration de Saïki et de découvrir de nouvelles techniques. La prochaine étape est de coudre Saïki à partir de la base ajustée et dans une matière différente. A suivre....

 

 Et pour finir, je ne peux résister à l'envie de vous montrer ce très délicat bouquet  offert par mon mari. Les pétales bleus sont réalisés à partir de tous petits morceaux de papier roulés puis assemblés à des tiges d'agapanthes séchées. Sublime, non ?

 



A bientôt, Béa

jeudi 16 septembre 2021

Pantalon Saïki, version cocooning #1

S'il y a bien un vêtement cousu main qui fait défaut dans ma penderie, c'est sans aucun doute le pantalon. 

J'ai bien tenté quelques versions du bas de pyjama Julio de Make My Lemonade ici, ici, ou encore mais mon expérience en la matière ne va pas plus loin.

Pour progresser dans le confection de ce type de vêtement, j'ai choisi le pantalon Saïki d' Ivanne S. J'ai déjà cousu plusieurs modèles issus du livre Grain de couture de cette créatrice dont le trench Améthyste. Je savais alors que je pourrais y trouver tous les conseils dont j'avais besoin et surtout prendre mon temps pour découvrir de nouvelles techniques grâce aux nombreuses explications des différents livrets que contient l'e-book.

 

  

Comme  je ne suis pas fan des toiles j'ai préféré tester ce patron en version pyjama/pantalon d'intérieur. Et oui ! Encore un. J'ai donc choisi  la variante la plus simple du modèle (base 1  : coupe normale, élastique décoratif à la taille et poches italiennes).

 


J'ai choisi la taille 38 et je n'ai fait aucune modification. J'ai gardé toute la longueur de jambe pour pouvoir porter ce pantalon avec des revers.
 

Réalisé dans une double gaze avec un élastique doré tout doux de chez Atelier Brunette, autant vous dire que cette cousette est d'un confort assez remarquable.

La couture de ce pantalon m’a donné envie de progresser dans cette pièce et de nouvelles versions viendront s'ajouter au fil du temps. Mon objectif : réaliser un pantalon "portable" pour le printemps prochain...

A bientôt, Béa


jeudi 3 juin 2021

Une Harmony de bleu.

La  blouse Harmony est un modèle de l'édition 14 de Fibre Mood. Avec son petit look rétro inspiré des hauts des marins, c'est un petit air de vacances avant   l'heure ! 

 

Avec ou sans bords, avec ou sans fronces, Harmony nous permet de laisser place à notre imagination.

De mon côté, j'ai opté pour un empiècement carré avec un volant plat  et j'ai choisi la variante ample avec des fronces sous l'empiècement pour un effet léger et aérien. Mon tissu, une popeline de chez Mondial tissus, assez fin, supporte bien cette ampleur.

J' ai coupé le patron dans ma taille habituelle et la seule modification que j'ai effectuée se trouve au niveau des poignets. En effet le modèle a de jolies manches 3/4 terminées par un large poignet muni de brides et de boutons. J'ai préféré les classiques boutonnières aux brides et j'ai donc rajouté au patron 3,5 cm à la longueur des poignets pour permettre de faire une patte de boutonnage. J'ai par ailleurs effectué le montage de la même manière que celle proposée. Les boutons viennent de la mercerie De fil en aiguille de Montval sur Loir.

Harmony est un patron de niveau 4 sur 5, certainement quotté ainsi  pour le montage de l'empiècement et du col. En effet ces deux étapes sont délicates et nécessitent de la patience et de la minutie. J'avoue avoir été obligée de relire plusieurs fois le livret d'explication avant de me lancer ! Mais en prenant son temps et en avançant étape par étape, tout s'emboîte parfaitement pour un résultat avec des coins bien carré.

J'ai tout de même rencontré un petit problème au niveau des boutonnières du col et j'en assume l'entière responsabilité ! Sur les explications il est clairement indiqué de faire cette étape avant d'assembler le dos et le devant mais n'ayant jamais procédé ainsi car je les fais toujours en tout dernier, je n'ai pas suivi ce conseil avisé. Résultat : les épaisseurs se sont multipliées et la patte de boutonnage n'a jamais voulu passer sous la mac...ça coince, ça fait des nœuds, c'est moche et je m'entête ! Seule solution, faire appel à ma maman qui a gentiment accepté de faire ces trois boutonnières à la main en essayant de camoufler au mieux mon raté. Un grand merci à elle !


Allez ! Une dernière photo pour un concours de grimace !

~Sculpture acier et galet réalisée par mon mari~

A bientôt, Béa

lundi 19 avril 2021

Mon Julio pour l'été.

Un bas de pyjama tellement élégant et confortable qu'on peut traîner avec une bonne partie de la matinée sans pour autant avoir l'impression d'être trop négligée...

Idéal pour le télétravail, le confinement, les vacances ou les dimanches matins sans fin, j'ai nommé Julio !

Pour ma troisième version ( voir Julio 1, voir Julio 2) et puisque le soleil semble vouloir se montrer, j'ai choisi de donner un bon coup de ciseaux dans la longueur pour le transformer en short de nuit.

 

 

~ tissu en coton et mercerie de ma réserve ~

 Pour plus de détails sur ce pyjama de Make my lemonade qu'on ne présente plus, je vous renvoie sur l'article de mon premier Julio, j'ai tout fait pareil avec quelques cm en moins pour la longueur !

Douces nuits...

Béa

mercredi 31 mars 2021

Une Rozan devenue robe.

C'est l'histoire d'un magnifique coupon de Seersucker qui attendait sagement que son heure arrive.

J'ai d'abord imaginé ce tissu pour un petit haut, une blouse ou un chemisier, sans trop savoir sur quel modèle précisément jeter mon dévolu.

Et puis lorsque j'ai reçu la dernière édition de Fibremood (la n°13), la blouse Rozan, avec sa forme ample romantique et son décolleté en V original, m'est apparue comme la bonne association.

J'ai alors commencé à décalquer la version avec les volants aux manches et à la reporter sur mon tissu et plus j'avançais, plus je me disais qu'il était quand même dommage de ne pas profiter de la longueur de mon coupon ( 4 bons mètres tout de même) pour en faire un projet un peu plus ambitieux.

C'est ainsi que la blouse Rozan est devenue robe. Comme une évidence, j'ai tout de suite vu le modèle terminé, vous savez, une petite robe fraîche et bohème, féminine et facile à porter !

Mais entre l'image que je m'en étais faite et la réalité, cette cousette n'a pas été de tout repos...

J'ai d'abord griffonné sur un bout de papier quelques modifications à apporter et je me suis lancée en mode " on verra bien" avec tout de même l'appréhension de ne pas vouloir gâcher tant de tissu.

Ce projet aura occupé une bonne partie de mon temps libre au mois de mars !
 

Place aux photos ! D'abord en intérieur pour une version chic...




Puis en extérieur pour une allure plus décontractée et profiter d'une belle journée ensoleillée...





 

Modifications apportées :

- dans le prolongement des lignes de côté, j'ai allongé le dos et le devant de 50 cm

- pour le volant, j'ai mesuré la longueur de la ligne du bas et ajouté 50% pour couper deux rectangles de cette mesure par 40 cm de hauteur. Je l'ai ensuite froncé et assemblé au bas de la robe

- j'ai supprimé la patte de boutonnage. J'ai tout de même gardé une bande de tissu pour fermer les deux côté devant (bande de 8 cm pliée en 2) afin de conserver l'originalité du col.

- j'ai raccourci les volants des manches d'une petite dizaine de cm

Difficultés rencontrées :

Au premier essayage, je me suis retrouvée avec un embu au niveau de l'encolure arrière. J'ai repris plusieurs fois la couture d'assemblage épaule du dos et du devant sans parvenir à un résultat satisfaisant. Après un certain découragement de ne pas trouver d'où venait le problème, j'ai tenté de finir mon encolure avec un biais élastiqué pré-plié en tirant légèrement dessus. Cela m'a permis de resserrer légèrement le tissu et de supprimer ce surplus de tissu disgracieux. Le reste du montage s'est fait sans difficultés.


Avec des baskets ou des chaussures plus habillées, resserrée à la taille avec une ceinture ou laissée avec toute son ampleur, cette robe est tout en légèreté, agréable à porter et facile à vivre !


Le photographe a un gros faible pour la version ceinturée, et vous ? 

 

A bientôt, Béa

dimanche 21 février 2021

Une suri pour faire venir le printemps.

Le printemps est encore un peu loin et sa forme carrée avec des manches 7/8 est totalement incompatible avec le port d'un gilet ! Mais qu'à cela ne tienne, je n'ai pas pu résister à l'appel de Suri, un top issu de la nouvelle édition (n°13) de Fibremood .



L'originalité de son encolure bateau avec les empiècements y est pour beaucoup car sinon, c'est plutôt un modèle simple et rapide à coudre. Suri se compose uniquement d’une grande pièce de tissu, des empiècements pour l'encolure et des parementures. 
 
 
 
 
J'ai utilisé un tissu en lin assez épais qui donne un peu de volume et structure le modèle. Je l'avais rapporté du quartier du Sentier lors de l'une de mes virées à la capitale, vous savez à cette époque où ce genre de folie était permise ! J'en avais alors acheté qu'un mètre, je n'ai donc pas eu beaucoup à réfléchir pour définir la longueur de mon top... Tout mon coupon y est passé !


 

Je n'ai pas encore beaucoup profité de ma cousette mais j'ai déjà envie d'en coudre une autre version dans un tissu plus souple qui serait parfaite pour faire mon yoga. C'est effectivement le genre de haut facile à porter dans lequel tous les mouvements sont permis sans se sentir entravé.
 
A bientôt, Béa

dimanche 7 février 2021

Petit sac à cordons.

 Encore une petite trousse, me direz-vous !

ABSOLUMENT rien à voir. Ceci est un petit sac à cordons et ce modèle, je ne l'ai encore jamais testé !

Voilà une bonne raison de se lancer, non ? Et de me trouver par la même occasion une bonne excuse...parce que vous connaissez ma devise, les p'tits sacs, c'est comme les p'tites trousses, on n'en a jamais assez...

 

 




Chutes de tissus, perles en bois et cordons soigneusement conservés attendaient sagement leur heure pour un petit projet peu gourmand en fournitures. Pour l'intérieur, j'ai utilisé une jolie serviette ancienne blanche qui ne pouvait plus remplir sa fonction première à cause d'un vilain trou.

J'ai suivi le tuto tout en images ici. Il y a pléthore de tutos de petits sacs à coulisse sur la toile mais c'est le seul que j'ai trouvé avec ce type de montage (si vous regardez bien, les coulisses ne sont pas prises dans le tissu principal mais ce sont des bandes à part qui sont rajoutées). Et c'est justement ce rendu que je voulais tester à tout prix! C'est maintenant chose faite.

A bientôt, Béa